Anti-dépresseurs et tranquillisants et folie psychotique

Les antidépresseurs et tranquillisants peuvent favoriser les tentatives de suicide, comme l’attestent de nombreuses études. Plus inquiétant : de nouvelles recherches suggèrent que ces antidépresseurs, et même des analgésiques courants et en vente libre, pourraient jouer un rôle dans les passages à l’acte meurtriers.

Après un crime, tout le monde n’a qu’une question en tête : quelles sont les motivations du tueur ? Comment a-t-il pu intenter à la vie d’autrui ? Des livres entiers ont été écrits pour tenter de comprendre le parcours de vie et la psyché de meurtriers tristement célèbres. Mais on s’interroge rarement sur les psychotropes ou les médicaments qu’ils prenaient. Pourtant, ces personnes ont souvent consommé toutes sortes de psychotropes ou de « tranquillisants », parfois sous forme de cocktail. On imagine souvent que les tueurs passent à l’acte malgré une prise en charge médicamenteuse de leur mal-être psychique : mais ces médicaments pourraient semble-t-il jouer un rôle actif dans leurs actions. Un certain nombre de recherches plaident en faveur de possibles interactions mortifères.

De dépressifs à tueurs de masse : parcours de patients sous tranquillisants

Le 27 mars 2002, la France est sous le choc. Au terme d’une séance du conseil municipal à la mairie de Nanterre, un étudiant, Richard Durn, ouvre le feu tuant huit personnes et en blessant dix-neuf autres. 36 heures plus tard, il se défenestre depuis le 4e étage du 36 quai des Orfèvres. Qu’est-ce qui a bien pu pousser cet homme militant écologiste, trésorier de la Ligue des droits de l’homme de Nanterre et ayant participé à plusieurs missions humanitaires en Yougoslavie à passer à l’acte ce soir-là ? 

Le Figaro rapporte que Richard Durn consommait du Prozac, « le médicament le plus vendu en France », et s’interroge : «  La prise de certains antidépresseurs peut-elle déclencher le basculement d’un individu dans la plus implacable violence ? » Dans une lettre testament envoyée à son amie avant son passage à l’acte, Durn déclarait :

« […] puisque j’étais devenu un mort-vivant par ma seule volonté, je décidais d’en finir en tuant une mini élite locale […] Je vais devenir un serial killer, un forcené qui tue. Pourquoi ? Parce que le frustré que je suis ne veut pas mourir seul, alors que j’ai eu une vie de merde, je veux me sentir une fois puissant et libre. »

Il sera finalement établi que le tueur était, au moment des faits,sous l’emprise de Nordaz, un anxiolytique à base de benzodiazépines. Parmi les effets indésirables du médicament, on trouve notamment « troubles du comportement, modifications de la conscience, irritabilité, agressivité, agitation ». Mais, de cette information, aucune conclusion particulière ne sera tirée ou alerte lancée.

Des « crimes sous tranquillisants », Georges-Alexandre Imbert en analyse bien d’autres dans son livre (1). Suite au suicide de son fils après une injection de Valium, il a créé l’Association d’aide aux victimes des accidents des médicaments (AAAVAM) en 1992 pour alerter sur les dangers des médicaments psychiatriques, en particulier des anxiolytiques à base de benzodiazépines et des antidépresseurs ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) et leur lien dans de nombreux meurtres, tueries et suicides.

Ses longues investigations le pousse aujourd’hui à penser que :

«  Tout est fait pour faire croire aux utilisateurs qu’il s’agit de “tranquillisants” ou de “calmants” voire de “somnifères”, mais en apparence. Ils vont d’abord provoquer une stimulation valable pour tout le monde, puis une excitation qui va déclencher, chez les personnes prédisposées, des troubles du comportement pouvant aller jusqu’au passage à l’acte violent. »

Adieu tristesse… et tous autres sentiments

Antidépresseurs, tranquillisants et somnifères agissent d’une manière ou d’une autre sur nos sentiments et ressentis. Pour apaiser douleur, anxiété et autres troubles à l’origine de leur consommation, ces médicaments déforment les sentiments du patient, les rendant moins sensible à la douleur psychique. C’est là que la faille du processus se niche : les  médicaments peuvent en même temps supprimer le sentiment de peur du patient qui l’empêchait jusqu’ici de passer à l’acte. Les notices parlent pudiquement « d’effet désinhibant », mais ceux-ci peuvent être variés. Georges-Alexandre Imbert parle lui de  « suicide sous l’emprise d’une pulsion provoquée artificiellement » . Et ces tranquillisants peuvent également camoufler l’empathie du consommateur, notamment devant la souffrance d’autrui, expliquant les crimes de masse.

De par leur potentiel d’amnésie et de désinhibition, au lieu de calmer, ces molécules peuvent exciter, agiter, augmenter l’anxiété du patient.  « Des états d’irritabilité et d’agressivité ont été rapportés ; plus rarement des crises de rage et de comportements violents, des agressions, voire des homicides » , tels sont les effets stimulants paradoxaux décrits par Heather Asthon, professeur en psychopharmacologie clinique (université de Newcastle).  « Les gens sont alors capables de faire des choses que normalement ils contrôleraient » , confirme le Pr Malcolm Lader, du King’s College de Londres. Expert sur de nombreux cas médico-légaux, il ajoute que  « la personne qui se “réveille” sans se souvenir de son acte est un scénario courant »C’est ce que l’Afssaps appelle le « syndrome paradoxal », et cela  « quelle que soit la durée du traitement et sous posologie normale » . Un risque « rare mais potentiellement grave ».

Déjà en 1993, le Livre blanc sur la sécurité routière écrivait à propos des  tranquillisants et des somnifères qu’un risque de « tendance suicidaire » est avéré. «  L’augmentation d’une tendance suicidaire peut être observée chez des sujets traités avec certains médicaments. C’est le cas en particulier, et assez paradoxalement, au début d’un traitement de la dépression car le malade retrouve un certain potentiel d’action, alors que le médicament n’a pas encore eu d’effet sur son humeur dépressive […]  Ces derniers (somnifères et tranquillisants) ne traitent pas les états dépressifs à proprement parler et pourraient même faciliter certains passages à l’acte. »

Selon Georges-Alexandre Imbert, ce n’est pas un hasard s’il y a tant de suicides dans les prisons françaises :  « Plus de la moitié des détenus sont abrutis de tranquillisants et de somnifères donnés copieusement par le service psychiatrique », dont les effets secondaires les poussent à passer à l’acte.

Des études alarmantes

Parmi les médicaments les plus pointés du doigt, on trouve les inhibiteurs spécifiques du recapture de la sérotonine (antidépresseurs ISRS), une classe de médicaments prescrits couramment par les médecins pour traiter la dépression (Prozac, Paxil, Zoloft, Celexa, Luvox et Effexor). Des chercheurs montrent en effet que les adultes en bonne santé prenant des antidépresseurs ISRS ont plus de chance d’avoir des comportements agressifs et sont près de deux fois plus susceptibles d’envisager de se suicider ou de commettre des actes violents. Une autre étude suggère qu’une personne prenant un ISRS a près de 30% plus de chances d’être reconnue coupable d’un crime violent. Et pourtant, ce ne sont pas les pires. La prise d’un médicament de la famille des benzodiazépines est, elle, associée à un risque accru de 45%. (2, 3, 7).

Les benzodiazépines sont les substances anxiolytiques les plus utilisées, mais aussi les plus controversées. En effet, la liste des effets pouvant advenir après la prise de psychotropes et anxiolytiques de la classe des benzodiazépines (Valium, Rohypnol, Lexomil, Lysanxia, Stilnox, Halciom, Imovane, Xanax) est longue : suicides, homicides, abus sexuels, abus financiers, accidents de la circulation, troubles du comportement… Ces médicaments agissent comme anxiolytique sédatif, mais peuvent également provoquer des angoisses et un comportement agressif.

En 2005 déjà, un travail de recoupage des nombreuses études sur le lien entre prise de ISRS et suicide (4) soulignait : « Si les patients traités par ISRS ont un risque significativement plus élevé de tentatives de suicide comparés aux patients qui prennent un placebo, il n’y a pas de différence entre les deux groupes quant au nombre de tentatives réussies. » En 2017, une revue systématique des recherches existantes montrait que la prise d’antidépresseurs doublait l’occurrence des signes précurseurs du suicide ou de la violence tels que définis par la FDA. La synthèse de 70 études fournies par l’Agence européenne du médicament montrait un risque multiplié par deux de suicide et de violence des enfants et adolescents prenant des antidépresseurs (7).

Comment expliquer cela ? Ces substances psychoactives peuvent provoquer une absence d’inhibition et une perte de discernement chez le patient. Les actes les plus abominables ou les plus fous peuvent dès lors être commis du fait de cette perte de contrôle de soi et d’une moindre crainte des conséquences de la violence, à la fois sur soi-même ou sur les autres. Ces effets se retrouvent dans tous les médicaments qui en sont composés.

Dans les cas de crimes violents, le raisonnement consiste quasi toujours à faire de la prise de substances psychoactives une "variable dépendante" du mal-être psychologique, mais quasi jamais une cause possible du passage à l'acte en tant que telle (contrairement aux substances comme les drogues illégales qu'on n'hésite pas à pointer du doigt). La personne serait entrée dans une folie meurtrière parce-qu'elle était déséquilibrée mentalement et malgré la camisole chimique des médicaments. Sans doute serait-il utile aujourd'hui de penser les choses différemment et de regarder les prescriptions de psychoactifs comme de possibles cofacteurs d'escalade de la violence.Plusieurs personnes ayant effectué des recherches sur les passages à l'acte violents (jihadistes, tueur de masses) avouent d'ailleurs ne jamais s'être intérrogés sur la prise médicamenteuses des meurtriers qu'ils avaient interviewés.

 

• Prozac

Le Prozac est le plus connu et le plus utilisé des antidépresseurs en France. Pourtant des « effets paradoxaux » pouvant stimuler des idées suicidaires ont de longue date été observés.

• La paroxétine

En 2003, l’inspection pharmaceutique britannique a publié une mise en garde concernant la prescription de paroxétine chez les enfants et les adolescents, en raison d’études ayant montré qu’un comportement suicidaire survenait 1,5 à 3,2 fois plus fréquemment dans cette population lors d’un traitement avec la paroxétine, en comparaison avec un placebo. En 2015, un article publié dans le British Medical Journal conclut :  « Le mécanisme d’action de Deroxat® et des autres ISRS n’est pas complètement connu, mais ils augmenteraient le taux de sérotonine dans le cerveau » , ce qui pourrait expliquer le passage à l’acte. Depuis, cette indication est inscrite dans la fiche du médicament du site de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

• L’agomélatine 

L’agomélatine est une molécule développée par le laboratoire Servier et soupçonnée par la revue médicale Prescrire de provoquer des comportements suicidaires et agressifs. En 2005, Michèle Rivasi, députée européenne écologiste, dans une tribune publiée sur Le Monde, a dénoncé les risques des antidépresseurs remboursés par la sécurité sociale et cite le cas de Andreas Lubitz, le co-pilote qui a précipité un A320 de la compagnie Germanwings en mars 2015 sur les flancs d’une montagne des Alpes faisant 160 morts. Il était lui aussi sous traitement antidépresseur.

• Valium

Comme l’explique Georges-Alexandre Imbert, déjà en 1992, le dictionnaire suisse des médicaments indiquait qu’une seule injection de Valium peut engendrer des effets paradoxaux décrits comme « bizarres ». Une piqure de Valium sur un terrain prédisposé au suicide peut faire passer la personne à l’acte. Un rapport d’expertise judiciaire datant de 1997 va dans le même sens :  « Le Valium peut donner des idées suicidaires et favoriser le passage à l’acte. » Le tueur en série Francis Heaulme en a pris une pilule avant chaque meurtre. Stephen Paddock, le meurtrier de Las Vegas responsable de la mort de 58 personnes le 2 octobre dernier, prenait lui aussi du Valium pour calmer son anxiété.

Pire, associé au Viscéralgine, un antispasmodique, le cocktail pourrait entrainer une crise d’agressivité, lever les inhibitions et engendrer des comportements caractérisés par des violences sexuelles. Mais combien sont les médecins au fait de ces redoutables effets ?

• Tranxène

Le Tranxène, médicament anxiolytique, ne doit pas être prescrit en cas de dépression ou lorsqu’il existe une psychose sous peine de « déclencher de véritables idées suicidaires », selon Henry Pradal, toxicologue.

Comme si les effets secondaires d’un seul de ces médicaments ne suffisaient pas, certains médecins en prescrivent plusieurs en même temps ou les associent à un autre traitement, ce qui peut s’avérer extrêmement dangereux. Ainsi, Georges-Alexandre Imbert souligne : « La prescription concomitante de benzodiazépines et de neuroleptiques provoque des actes de violence dans les hôpitaux psychiatriques. Cela a toujours existé sans que les médecins s’en émeuvent. »

Et sus de cette possible violence chez les patients soumis à des traitements psychotropes de longue durée, il se produit souvent un changement de personnalité : dépendance au médicament, apathie, amnésie émotionnelle ainsi qu’une inaptitude à lutter seul contre les aléas de la vie.

Après les tranquillisants, les analgésiques ? Des chercheurs tirent la sonnette d’alarme

Aujourd’hui, de nouvelles recherches suggèrent que les analgésiques les plus courants, en vente libre pour certains (paracétamol, aspirine, ibuprofène), pourraient également jouer un rôle dans de nombreux suicides et meurtres, en agissant sur le comportement des patients, leurs émotions et certaines zones du cerveau.

Des chercheurs de l’université de Finlande orientale se sont penchés sur  l’historique de la prise de médicaments de 959 personnes condamnées pour homicides entre 2003 et 2011 dans leur pays, comparant leurs pratiques médicamenteuses avec un groupe témoin de 9 000 personnes. Ce qu’ils ont trouvé dans leur recherche et publié en 2015 a de quoi surprendre.

S’ils s’attendaient bien à trouver une association statistique claire entre la condamnation pour homicide et la prise de médicaments antipsychotiques, antidépresseurs ou anxiolytiques, ils ne s’attendaient pas à découvrir une association encore plus forte avec la prise d’analgésiques. Au premier rang desquels la codéine, mais également le paracétamol.

Consommés chaque jour par des millions de personnes pour des douleurs modérés ou des maux de tête, il semble que certains analgésiques puissent en effet changer la façon dont nous pensons, ressentons et voyons le monde. Tout comme les antidépresseurs, ils pourraient « déformer » les sentiments des personnes qui en consomment, endormant la douleur, les rendant également moins empathiques, notamment à la douleur des autres.

Les recherches sont encore balbutiantes sur le sujet, mais des pistes se dessinent qui mériteraient d’être creusées. Des publications de 2010 et 2013 (5) montrent par exemple que les participants à une étude prenant 1 000 mg de paracétamol par jour ont eu des réactions émotionnelles moins fortes en imaginant leur propre mort, que le groupe recevant un placebo. Dans un autre cas de figure, ils réagissaient moins à l’absurdité ou au caractère illogique d’un film, ou bien au sentiment d’injustice envers un groupe social déterminé.

D’autres études montrent un lien ou un chevauchement entre les zones du cerveau spécialisées dans la perception de la douleur et certaines émotions. Une zone du cerveau affectée par les analgésiques en particulier (le cortex cingulaire antérieur) jouerait un rôle complexe dans la gestion des informations et des émotions. Des études montrent déjà son rôle notamment dans le ressenti de la colère, les troubles obsessionnels compulsifs, la schizophrénie ou les activités criminelles (7).

Enfin, une étude de 2016 sur 80 personnes soumises à différents « scénarios d’empathie » (certaines prenant du paracétamol, d’autres un placebo) tend à montrer que le paracétamol peut réduire notre capacité fondamentale à se connecter au vécu et à la douleur des autres par le biais de l’empathie (9). Cette perte de compassion pourrait-elle contribuer à expliquer certains des passages à l’acte violents dans le cas d’homicides et tueries de masse ? Certains scientifiques, en tout cas, s’en inquiètent : des chercheurs de l’université de Santa Barbara (Californie), notamment, ont suggéré aux responsables de la réglementation des médicaments de surveiller les effets psychologiques des analgésiques (6). Rappelons que plus de 600 spécialités pharmaceutiques contiennent du paracétamol. Rappelons également que des études récentes ont montré le lien entre prise d’analgésiques pendant la grossesse et risque accru de diagnostics de troubles de l’attention et de troubles du spectre autistique chez les enfants à naitre.

Revoir notre accompagnement du mal-être psychique et mieux évaluer l’effet des analgésiques

Compte tenu de ces chiffres alarmants, n’est-il pas absurde d’utiliser massivement, pour traiter la dépression, des médicaments qui augmentent le risque de suicide et d’homicide ? Un quart des Français sont sous anxiolytiques, dépresseurs ou somnifères, cela fait tout de même 70 millions de boîtes de tranquillisants et 31 millions de boîtes de somnifères vendues chaque année. Et c’est sans compter tous les autres risques de santé associés à la prise de tranquillisants (Alzheimer, risque cardiovasculaire, etc.). Les psychothérapies n’induisent pas, elles, ce genre de risques.

Une étude montre qu’une thérapie de type comportementale et cognitive auprès de patients hospitalisés après une tentative de suicide réduit par deux leur risque de récidive. À part dans quelques régions françaises à destination des adolescents et à titre d’expérience temporaire, les consultations chez un psychologue ne sont toujours pas remboursées malgré leur tarif souvent onéreux, tandis que les psychiatres (eux remboursés) ont souvent « la main lourde » en termes médicamenteux faute de pouvoir offrir un suivi psychologique personnalisé (et non médicamenteux) à leurs patients.

Le comble c’est que, comme nous l’expliquions dans cet article sur les causes méconnues de la dépression “entre 65 et 80 % des gens qui prennent des antidépresseurs sont toujours déprimés” et une partie des causes sont à chercher ailleurs que dans un “simple” déséquilibre des neurotransmetteurs. Notamment, du côté des injonctions sociales auxquelles nous sommes soumis et la façon dont nous décidons de mener nos vies.

En outre, étant donné le gigantesque enjeu de société que représente les homicides et tueries de masse, l’interrogation sur les possibles causes médicamenteuses de ces passages à l’acte devrait être une priorité. Au lieu de cela, la consommation de médicaments psychotropes explose dans des prisons de plus en plus surpeuplées.

 

Bibliographie 

(1) Crimes sous tranquillisantsGeorges-Alexandre Imbert, éd. Dauphin, 2011, 237 p., 16€.

(2) « Precursors to suicidality and violence on antidepressants: systematic review of trials in adult healthy volunteers »,  Journal of the Royal Society of Medicine, 2016.

(3) « Suicidality and aggression during antidepressant treatment: systematic review and meta-analyses based on clinical study report », BMJ, 2016.

(4) « Psychotropic drugs and homicide: A prospective cohort study from Finland », World Psychiatry, 2015. « Antidepressant use and violent crimes among young people: a longitudinal examination of the Finnish 1987 birth cohort », BMJ, 2016.

(5) « Acetaminophen reduces social pain: behavioral and neural evidence »,  Psychol Sci, 2010 et « The common pain of surrealism and death: acetaminophen reduces compensatory affirmation following meaning threats »,  Psychol Sci, 2013; 24: 966-73.

(6) « Can Over-the-Counter Pain Medications Influence Our Thoughts and Emotions? », Policy Insights from the Behavioral and Brain Sciences (PIBBS), 2018.

(7)« Antidepressants and murder: case not closed », BMJ , 2017, 358.

(8) « Neuroprediction of future rearrest », PNAS, 2013.

(9) « From painkiller to empathy killer: acetaminophen (paracetamol) reduces empathy for pain »,  Social Cognitive and Affective Neuroscience, 2016.

 

 

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