LA VITAMINE D A QUOI SERT-ELLE ?

Nous voici donc au coeur de l'hiver moment où la fatigue se fait sentir le plus fortement pour tous. C'est aussi le moment de l'année ou le soleil est au plus bas ou les températures ne permettent pas d'exposer que très partiellement notre peau au soleil et c'est pour cette raison que les suppléments en vitamines D sont les plus importants.

La vitamine D est par essence l'hormone du soleil, la vitamine de la bonne humeur. Elle est synthétisée par notre corps grâce à notre peau qui la capte et la traite.

Une carence en vitamine D concerne non seulement le public le plus sensible mais toute personne vivant dans nos latitudes et au delà.

Une suplémentation en vitamine D peut réduire beaucoup..

des problèmes de santé rencontrés par la plus part d'entre nous. En plus elle est facilement assimilable.

 

La vitamine D pourrait être associée à une diminution du risque de polyarthrite rhumatoïde, diminuer la douleur chez les patients atteints de fibromyalgie, diminuer l'insulino-résistance chez les femmes (une anomalie donnant un risque de diabète). 

Elle augmenterait les concentrations de testostérone chez des patients réputés sains mais carencés en cette vitamine. Elle interviendrait dans le mécanisme immunitaire et serait notamment bénéfique dans le traitement de la maladie de Crohn et pourrait diminuer la sévérité de la dermatite atopique, le psoriasis.

On l'a même proposée dans le traitement de la maladie d'Alzheimer.

 

On soupçonne d'ailleurs, de longue date, que les enfants rachitiques ont une susceptibilité marquée aux infections respiratoires ; une étude de 2010 établit un lien entre le taux de vitamine D et le risque de développer une infection virale respiratoire en période hivernale.

Qu'est ce que la Vitamine D et à quoi sert-elle ?

La Vitaine D est un élément indispensable au bon fonctionnement de notre corps.

C'est une vitamine liposoluble (soluble dans les graisses : les lipides). C'est une hormone retrouvée dans l'alimentation et synthétisée dans l'organisme humain à partir d'un dérivé du cholestérol sous l'action des rayonnementsUVB1 de la lumière.

Chez l'homme elle existe sous deux formes : D2 (ergocalciférol) produite par les végétaux ou D3 (cholécalciférol) d'origine animale. Ces deux molécules sont des sécostéroïdes.

La vitamine D intervient dans l'absorption du calcium et du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur réabsorption par les reins, sous l'influence de la PTH. Ses effets sont contrebalancés par la calcitonine.

D'autre part, elle influence plus de 200 gènes et aurait une action de réparation de l'ADN.

Une quantité suffisante de vitamine D est particulièrement nécessaire durant la petite enfance afin d'éviter le rachitisme. Une quantité suffisante est également nécessaire chez l'adulte afin d'éviter l'ostéomalacie, maladie fréquente et insuffisamment dépistée en Europe. Elle diminue le risque d'ostéoporose.

Elle pourrait avoir un effet bénéfique dans de nombreuses maladies comme le diabète, certains cancers et même des démences.

Au niveau de la peau, les rayons ultraviolets B (UVB) permettent la formation de vitamine D3 à partir du 7-déhydrocholestérol, dérivé du cholestérol normalement présent dans l'organisme. Grâce à l'action des ultraviolets de la lumière (UV-B), un des cycles du 7-déhydro-cholestérol est cassé. La molécule s'isomérise spontanément en cholécalciférol encore inactif. Il est alors métabolisée par le foie en 25-hydroxy-vitamine D, forme qui est dosable communément dans le sang. Cette dernière est transformée par le rein en 1-25-dihydroxy-vitamine D, la forme active de la vitamine.

Cette source est très variable selon l'exposition au soleil (saisons, brouillard, région, habillement), l'épaisseur et la pigmentation de la peau. Une exposition de 30 minutes par jour au soleil garantit, chez la plupart des personnes, une bonne réserve en vitamine D. Une exposition de 12 minutes par jour au soleil à une latitude de 38° (Californie ou Espagne) sur 50 % de la surface cutanée équivaudrait à un apport de 3 000 UI par jour. Cet effet bénéfique est à mettre en regard des dangers d'une exposition excessive de la peau aux rayons solaires. Il n'y a, en théorie, pas de surdosage à craindre en vitamine D lors d'une exposition au soleil, cette dernière intervenant également dans la destruction de celle-ci.

Carence / insuffisance

La carence (sévère) est définie par un taux sanguin de 25-hydroxyvitamine D inférieur à 25 nmol/l (10 ng/ml). Elle est à l'origine du rachitisme et de l'ostéomalacie. L'insuffisance est définie par un taux sanguin de 25-hydroxyvitamine D inférieur à 75 nmol/l (30 ng/ml).

 

 

Avec cette limite, la carence concerne plus d'un milliard de personnes sur terre et plus de la moitié sont les femmes ménopausées.


Causes

Les situations de carence sont souvent en rapport avec une exposition insuffisante au soleil.

Les principaux groupes à risque sont les suivants :

les personnes âgées séjournant en institution et les personnes très âgées en général (peu d'exposition solaire, baisse de l'exposition) ;

les personnes à peau foncée ou noire (lorsqu'elles ont émigré d'un pays à plus forte exposition lumineuse) ;

pendant l'automne et l'hiver, toute personne vivant dans des latitudes élevées (supérieures à 42°), car l’angle d’incidence du soleil est faible, si bien que les UV-B responsables de la synthèse de la vitamine D sont absorbés par la couche d’ozone ;

les personnes qui ne peuvent s'exposer au soleil en raison de maladies de peau (vitiligo, etc.) ;

les personnes souffrant d'un excès de poids (la vitamine D est stockée dans les graisses). Les personnes obèses pourraient avoir besoin de deux à trois fois plus de vitamine D que les autres (l'exposition est difficile, puisque la molécule peine à rentrer en contact avec la lumière) ;

les enfants nourris au sein, si la mère ne prend pas un supplément approprié ;

Obstruction des voies biliaires (malabsorption des graisses) ;

et une insuffisance rénale.

Conséquences

Les études citées sont essentiellement des études d'observations montrant une corrélation entre un taux sanguin faible de vitamine D et divers événements. Cette corrélation ne suffit pas naturellement pour affirmer qu'il s'agit d'une conséquence d'un déficit mais fait simplement poser la question d'un rapport possible de cause à effet.

Une carence en vitamine D serait associée à un excès de mortalité, toutes causes confondues. Une autre étude a montré une mortalité en forme de courbe en J inversé avec une valeur optimale à 50-60 nmol/L. La mortalité était supérieure avec des valeurs plus basses ou plus hautes.

Une carence en vitamine D provoquerait une faiblesse et des douleurs musculaires (la vitamine D est nécessaire à la relaxation musculaire indépendamment des valeurs du calcium et des phosphates sanguins) et à un stade plus avancé, une ostéomalacie chez l'adulte et un rachitisme chez l'enfant. Elle augmente le risque de fracture.

La carence en vitamine D serait associée avec un risque plus important de cancer du sein, du tube digestif et de la prostate. Des chercheurs ont montré que la vitamine D ralentit l'action d'une protéine clé dans le processus de développement des cellules cancéreuse du côlon. La stimulation du récepteur de la vitamine D inhibe l'action de la protéine β-caténine, bloquant la transformation de cellules intestinales en cellules cancéreuses. Le manque de vitamine D rend le cancer plus agressif, par contre la protection n'influence pas l'apparition des tumeurs mais réduit leur agressivité pendant la phase de croissance.

La vitamine D joue donc un rôle protecteur important dans le développement du cancer du côlon et une carence en cette vitamine est un facteur de risque.

La carence en vitamine D serait associée avec un risque plus important de maladies cardio-vasculaires. La concentration sanguine en vitamine D serait inversement corrélée à la prévalence de l'hypertension artérielle, du diabète et de l'obésité.

Un taux bas de vitamine D semble être corrélé avec un déficit cognitif chez la personne âgée. Une carence en vitamine D pourrait multiplier par deux le risque de schizophrénie. Il semble exister une corrélation inverse entre le taux sanguin de vitamine D et le risque de développer une sclérose en plaques. Cette corrélation n'a été retrouvée que chez les personnes à la peau blanche.

Au cours de la grossesse, la carence en vitamine D a plusieurs conséquences chez la femme enceinte : risque accru de pré-éclampsie, de petit poids de naissance, de vaginose bactérienne.

Supplémentation

Sylvie Demers considère que les bienfaits attribués à la vitamine D proviennent en fait des hormones sexuelles féminines, les progestérones et œstrogènes.

Tandis que les administrations publiques telles que Santé Canada et la FDA recommandent de ne pas céder à l'engouement actuel pour la vitamine D, un grand nombre de chercheurs et de spécialistes, ainsi que plusieurs organismes tels que Ostéoporose Canada et la Société canadienne du cancer estiment qu'il est plus prudent de ne pas attendre d'être carencé et de consommer des doses de 4 000 à 6 000 UI.

 

- Pour les personnes de moins de 50 ans en bonne santé :

un supplément de 10 à 25 µg de vitamine D par jour et un apport alimentaire en calcium de 1 200 mg, à compléter par un supplément, au besoin.

- Pour les personnes de 50 ans et plus : 

un supplément de 20 à 50 µg de vitamine D par jour et un apport alimentaire en calcium de 1 200 mg, à compléter par un supplément, au besoin.

Les suppléments du commerce

Les fabricants proposent de plus en plus des capsules ou des comprimés renfermant chacun 1 000 UI (25 µg) de cholécalciférol (vitamine D3). On trouve également des suppléments sous forme liquide, chaque goutte procurant aussi en général 1 000 UI de cholécalciférol (25 µg). Il existe toutefois des suppléments dont le dosage est moindre : bien vérifier la teneur avant d’acheter.


Les suppléments de multivitamines et de minéraux renferment souvent de la vitamine D, mais généralement en quantité moins importante que les suppléments renfermant uniquement de la vitamine D.


Pour les dosages hebdomadaires ou mensuels de la vitamine D, on doit choisir un supplément liquide qui ne renferme que cette vitamine.


L’huile de foie de morue est parfois vendue comme source de vitamine D. Cependant, sa teneur en vitamine D peut varier considérablement d’un produit à l’autre. De plus, l’huile de foie de morue renferme également d’importantes

quantités de vitamine A. Prendre de l’huile de foie de morue pour combler ses besoins en vitamine D pourrait conduire à un surdosage potentiellement toxique de vitamine A.

Rôle sur le calcium

La vitamine D est nécessaire à plusieurs actions physiologiques et à la robustesse du squelette humain.

Elle permet (avec la vitamine K2) l'absorption de calcium par l'intestin, la réabsorption du calcium et du phosphore par les reins (diminue la calciurie) et la résorption osseuse par les ostéoclastes. Il existe un délai d'action entre le moment de l'administration de vitamine D et celui où l'absorption du calcium augmente sous son effet. L'action dépend de la vitamine D disponible et de la charge calcique de l'os. Elle fixe le calcium sur l'os à dose physiologique alors qu'elle le libère à trop forte dose (hypervitaminose), provoquant une hypercalcémie.

Au cours de la croissance, son site d'action privilégié est la zone métaphysaire, où le cartilage de conjugaison se transforme en tissu osseux.

Mécanisme d'action

La vitamine D se fixe sur un récepteur nucléaire spécifique, le récepteur à la vitamine D, qui une fois activé se lie sur les séquences promotrices présentes sur l'ADN des gènes cibles, activant leur transcription, ce qui expliquerait les effets variés observés. Les femmes qui ont le plus de vitamine D dans le corps auraient des télomères plus longs que celles qui manquent de cette vitamine ce qui pourrait avoir des effets bénéfiques sur le vieillissement.

Sources

La vitamine D2 ou ergocalciférol est d'origine végétale, tandis que la vitamine D3 ou cholécalciférol est d'origine animale, concentrée dans les huiles de foie de poisson et dans une moindre mesure, dans les poissons, le lait, le beurre, le fromage.

Peu d'aliments courants apportent une quantité appréciable de vitamine D.

Aliment Teneur en
μg pour 100 g
Huile de flétan 50 000
Huile de carpe 25 000
Huile de thon 5 000
Huile de foie de maquereau 5 000
Huile de foie de saumon 1 000
Huile de foie de morue 20026
SaumonHarengAnchois 12-2026
SardineMaquereau 8-1226
Margarine 8-1226
Thon 3-826
Foie de poulet 2
Champignons 0,6-1,526
Beurre 0,6-1,526
Œuf 0,6-1,526
 

Le lait (et les produits laitiers), apportant beaucoup de calcium, ont un effet réducteur du niveau de vitamine D plasmatique.

Les végétaux ne contiennent que de faibles doses de vitamine D2. Les champignons sauvages comme Boletus edulis, le Cèpe de Bordeaux, contiennent environ 5 µg de vitamine D2 pour 100 g de poids sec, alors que cette vitamine est presque totalement absente dans les champignons cultivés comme le Champignon de Paris qui contiennent en revanche de l'ergostérol, un précurseur de la vitamine D27. Les champignons de Paris séchés et exposés à un rayonnement UV peuvent ainsi avoir des teneurs en vitamine D2 supérieurs à 400 µg/g de poids sec.

La vitamine D existe sous la forme de compléments alimentaires, soit concentré d'huile de foie de poisson, soit sous forme végétale à partir de levure exposée aux UV.

Effets cardiovasculaires

La supplémentation en cette vitamine pourrait diminuer sensiblement le risque cardiovasculaire, mais serait, par contre, inefficace sur les chiffres de la tension artérielle.

Effets sur l'ostéoporose

La vitamine D (à plus de 700 UI/jour) associée à une supplémentation en calcium a un léger effet bénéfique sur la densité osseuse et la diminution du risque de fracture et de chutes, mais ces avantages peuvent être réduits à des sous-groupes spécifiques (pas d'effet chez le nourrisson ou chez certaines personnes âgées). Une dose de 700 UI/par jour se situe entre le placebo et l'intervention thérapeutique, selon les critères de l'Endocrine Society et du Vitamin D Council, qui recommandent, respectivement, 1 500 à 2000 UI et 5000 UI par jour pour des personnes n'ayant aucun trouble de santé.


En pratique, chez la personne âgée, la supplémentation en vitamine D diminue sensiblement le risque de fractures (surtout hanches et vertèbres) et améliore l'équilibre et la tonicité musculaire.

La supplémentation en vitamine semble diminuer ce risque, malgré quelques études récentes semblant suggérer le contraire.

Un traitement par vitamine D et calcium serait utile sans faire de dosage en cas de fracture ostéoporotiques des personnes âgées de plus de 65 ans. Une surveillance de la calcémie permettrait de surveiller l'absence de surdosage.

Effets sur le cancer[modifier | modifier le code]

Plusieurs arguments, indirects, font penser que la vitamine D participe à la prévention des cancers65. D'une part, on observe nettement moins de cancers colo-rectauxdans les pays du Sud que du Nord (pour l'hémisphère Nord), et ce, sur tous les continents. D'autre part, l'administration de vitamine D3, ou de cholécalciférols modifiés, inhibe la cancérogénèse colorectale induite chez des rongeurs (plusieurs études rapportées). Certaines études[Lesquelles ?] observationnelles semblent indiquer une baisse significative de certains cancers, dont ceux du sein (risque 50 % plus faible avec un taux de 130 nmol/l (52 ng/ml), obtenu avec une supplémentation de 4 000 UI par jour, qu'avec un taux inférieur à 32 nmol/l (13 ng/ml))19. Une supplémentation de 400 UI par jour n'a pas montré de protection contre le cancer colorectal. En revanche, elle a démontré une corrélation inverse significative entre le risque de cancer colorectal et le taux de 25-hydroxyvitamine D (le risque étant le plus faible avec un taux supérieur ou égal à 58 nmol/l (23 ng/ml)). D'autres études de moindre ampleur indiquent une réduction de près de 60 % de la survenue de cancers tout-venant chez des femmes ménopausées mais qui n'est pas retrouvée partout. Cependant un taux élevé de 25-hydroxyvitamine D pourrait augmenter le risque de cancer du pancréas.

Effets au cours de la grossesse

La prise de suppléments de vitamine D par les femmes enceintes prévient la bronchiolite par virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nourrissons. En effet, sur les 5 millions de nourrissons qui contractent un VRS aux États-Unis, 1 million de cas pourraient être évités si les mères prenaient cette vitamine qui peut également combattre l'épuisement et le diabète pendant la grossesse. Les bébés qui ont le moins de vitamine D sanguine, mesure qui corrèle avec la prise de suppléments chez la mère pendant la grossesse, ont six fois plus de risques de contracter une bronchiolite à VRS que ceux qui en ont le plus.


La supplémentation vitaminique réduit le risque de petit poids à la naissance.

Effets indésirables

Au-delà de 2 000 UI par jour, un supplément de vitamine D pourrait comporter un risque pour le foie. Or, cette norme est basée sur des données issues des années 1958 à 1968, au moment où l'on luttait contre le rachitisme chez les enfants, mais depuis, des études démontrent que l'humain peut tolérer au moins 10 000 UI par jour, sans risque particulier.

Au vu des données disponibles, le dépassement des apports nutritionnels de référence ne semble pas associé à un risque accru d'événements indésirables, mais la plupart des essais de doses plus élevées de vitamine D ne visaient pas à évaluer d'éventuels inconvénients à long terme.

 

 

Il est prouvé cependant que des doses aussi élevées que 35 000 UI par semaine sont sécuritaires pour les femmes enceintes et le fœtus (dose prise pendant tout le dernier trimestre).


La vitamine D étant liposoluble, elle peut s’accumuler dans l’organisme et causer divers troubles en cas de supplémentation vraiment excessive : maux de tête, nausées, vomissements, perte de poids, fatigue intense. Ces symptômes se résorbent lorsqu’on cesse la supplémentation.

Contre-indications

Hypercalcémie (taux trop élevé de calcium dans le sang).


Interactions avec des médicaments.


Les antiépileptiques (phénytoine, Dilantin, etc.) et les anticonvulsivants, de même que les glucocorticostéroïdes (Prednisone, etc.) et les médicaments contre le sida peuvent, à long terme, entraîner une carence en vitamine D. Comme ce type de médicament est souvent prescrit à long terme, une supplémentation est essentielle, selon l’Endocrine Society.

Les personnes prenant ces médicaments devraient prendre de 3 000 à 6 000 UI de vitamine D par jour.

Bibliographie

Dupont P., Vitamine D hormone solaire, éditions Clara Fama,

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Commentaires: 1
  • #1

    Karolyn Castellano (mardi, 24 janvier 2017 09:30)


    Having read this I thought it was very enlightening. I appreciate you taking the time and energy to put this content together. I once again find myself spending a significant amount of time both reading and posting comments. But so what, it was still worth it!